This site uses cookies and other features that the visitor must accept to comply with GDPR requirements.

You can accept the default settings by clicking here or manage your preferences by clicking here.

Basket contents

SMARTSHOP_CART_EMPTY

To receive news from Fabienne, please leave us your email below.
icon email

Me voilà de retour au Maroc cette fois-ci en hiver. Nous sommes 7 dans le groupe, 4 hommes et 3 femmes ce qui est inhabituel car le plus souvent les hommes sont minoritaires. On aura un grand soleil pendant tout le séjour mais on supportera une petite laine car nous sommes dans le Haut-Atlas à 1554 mètres d'altitude. Jamal notre guide nous a dit qu'il a abondamment plu après une sècheresse de cinq ansnées. Atterrissage à Marrakech en début de soirée. Le lendemain journée de minibus pour rejoindre Boutaghrar ou nous logerons à l'auberge de Mohamed le cousin de Jamal. En route nous nous arrêtons pour peindre le village d'Aït ben Hadou accroché à sa colline rocheuse. Il se confond avec elle dans ses couleurs ocres. Arrivée à Boutaghrar le lundi soir vers 18h00.

Le mardi matin nous prenons un sentier muletier derrière notre auberge pour retrouver Mohamed le gardien des lieux. Le motif est une ferme avec son jardin, en contrebas du sentier. Nous avons grimpé les escaliers menant à la maisonnette de Mohamed. Nous nous répartissons sur les marches pour peindre. Il nous préparera un bon thé à la menthe dont la théière a été mise à chauffer sur les braises dans une brouette.

La ferme

L'après-midi nous disposons nos trépieds dans une ruelle du village de Boutaghrar pour peindre une belle kasbah. Au sommet d'une de ses tours est installé un énorme nid avec un couple de cigognes. Elles sont communes au Maroc puisque nous aurons l'occasion d'en voir à Marrakech. Une ribambelle d'enfants nous entoure très intéressés par ce que nous faisons. Nous retournons à l'auberge et après une bonne douche attendons l'heure du repas. La grande salle à manger nous accueille. Un poèle à bois est en train de ronfler répendant une douce chaleur car la nuit est tombée et il fait froid. Dans la chambre je rajouterai une couverture car la température descend à 6°. D'ailleurs il y a un petit convecteur dans chaque chambre en cas de besoin.

Rue de Boutaghrar

Une kasbah dans Boutaghrar

Mercredi matin direction Kalaat M'Gouna dans la vallée des roses surnomée ainsi car on y cultive la rose de Damas qui aurait été importée par des pélerins de retour de la Mecque au Xème siècle. La cueillette se déroule au mois de mai et se termine par la treès touristique fête du moussem. On la distille encore sur place pour le parfum, le savon et la cuisine mais l'essentiel de la production est distillée à Marrakech et Casablanca pour faire du savon et des produits cosmétiques.

C'est jour de marché et les affaires vont bon train. Nous nous posons pour peindre les étals : fruits et légumes, terres cuites, bassines en acier, poules et oeufs posés à même le sol. Nous nous régalons. Puis direction le hammam.

Le marche a Kalaat MGouna

Le marché à Kalaat M'Gouna

Nous nous entassons tant bien que mal à neuf dans un touk touk. Jamal accroché à l'arrière et Olivier notre professeur à l'avant, sur le repose-pied à côté du conducteur. Nous achetons dans la boutique d'en face un gant de crin et du savon noir. Rien à voir avec notre savon noir, celui-ci est crémeux et couleur caramel. Une grosse matrone nous prend en main, nous passe le gant de crin avec le savon noir puis nous shammpouine les cheveux avec son shampoing. Nous ressortons de là avec une peau de bébé. Nous cherchons une boutique où nous restaurer. Miracle nous en trouvons une ouverte car nous sommes en plein ramadan. Il y a des chaises et une petite table ronde. La cuisinière est en train de préparer des crèpes qu'on lui a réservées. Nous commandons des crèpes au fromage.

L'après-midi nous avons le choix entre deux motifs : un magnifique paysage avec les montagnes enneigées au loin mais en plein vent et une ruelle descendante typique de la ville. Je choisis ce motif.

Kalaat MGouna

Rue typique dans Kalaat M'Gouna

Le jeudi direction El Hot où nous passerons la journée.Nous marchons pendant une heure pour peindre la grande Kasbah. Notre muletier avec les vivres nous rejoint par le sentier longeant la rivière alors que nous avons pris la piste. Nous nous installons le long du chemin, la grande Kasbah devant nous.

La grande Kasbah 1

La grande Kasbah

 Puis nous passons le gué pour la rejoindre. Nous entrons dans la cour. Mohamed notre muletier nous a préparé un bon repas avec une entrée de légumes frais, pâtes et morceaux de maqueraux et un plat de haricots blancs bien chaud puis fruits en dessert. Une petite sieste s'impose puis nous peignons le village de El Hot que nous surplombons.

El Hot le village

Le village de El Hot avec son minaret

Vendredi direction la maison d'Abdou à Tallouit qui surplombe Boutaghrar. Il faut marcher une heure et demi et ça grimpe. A mi-chemin je n'en peux déjà plus et rebrousse chemin pour rejoindre Marie qui est restée à l'auberge. Je peins des cruches dans la cour puis balade dans le village. Je rejoins la boutique de Saïd où j'achète trois pendentifs berbères pour offrir. Chacun de nous y passera pour acheter un souvenir. Saïd est un ami de la famille.

A lauberge

Les potiches dans la cour

Samedi matin nous montons dans le minibus direction Aït Ahmed à une demi-heure de là. C'est un petit village au Nord de Boutaghrar et c'est jour de marché. Contrairement à celui de Kalaat M'Gouna, celui-ci est clos avec une très belle porte d'entrée en arc en ogive. Après avoir déambulé entre les étals chacun choisit sa place pour peindre. Nous y passerons la matinée puis retour sur Boutaghrar. Notre minibus devient omnibus. Nous nous retrouvons bientôt à quatorze au lieu de neuf. On a rajouté des tabourets dans le couloir central pour gagner des places.

L'après-midi est libre et chacun en profite pour faire ses dernière emplettes car c'est notre dernier jour à l'auberge. Le soir après le dîner concert de musiques et chants berbères au son des bendirs et des castagnettes. Celles-ci seront exportées lors de la conquête de l'Andalousie par les arabes. Les espagnols s'en inspireront pour créer leurs castagnettes.

Marche a Ait Ahmed

Le marché à Aït Ahmed

Dimanche matin nous nous levons tôt pour  partir à 8h30 car Denis doit être à l'aéroport à 16h00. Nous faisons nos adieux à cette famille si attachante qui nous a reçus. Arrivée à Marrakech à 15h30. Denis prend son taxi et le reste du groupe décide d'aller visiter le cimetière juif non loin de là. Jean-Patrick nous a dit dix minutes de marche qui se transformeront en une demi-heure car c'est bien plus loin qu'il nous l'avait annoncé. Nous arrivons à 17h00, le cimetière ferme à 18h00. Nous avons juste le temps de lire les panneaux et de déambuler dans quelques allées car le cimetière fait plusieurs hectares. C'est un des plus grands du Maroc. Je décide de faire une aquarelle.

Le cimetiere juif

Le cimetière juif

Nous rejoignons le restaurant où Jean-Patrick a réservé une table pour 20h00. C'est à dix minutes de la place Jemaa el Fna et nous en sommes loin. Nous nous perdons en route et marchons une demi-heure de plus. Nous arrivons néanmoins en avance. En attendant nous prenons l'apéritif. Le restaurant a été recommandé par la femme de Jean-Patrick. En effet nous nous régalerons malgré un service très long.

Lundi matinée libre. Nous hésitons pour aller voir le jardin Majorelle, il va y avoir trop de monde. Marie et moi decidons de rester dans la cour du riad et de peindre. Bruno part arpenter la médina, Michèle et Jacques vont visiter les tombeaux des rois, quant à Jean-Patrick il a une petite gastro et reste dans sa chambre. En milieu d'après-midi l'avion décolle pour Paris. Au revoir le Maroc à une prochaine fois !

Le riad

La cour du riad